Il y a beaucoup de gens intéressés par les jardins potagers sur ce blogue. J’ai donc pensé partager avec vous les détails de mon potager 2017!
Alors voilà, je fais une documentation annuelle de mon potager pour comparer entre chaque saison, je me suis dit: pourquoi pas le partager sur le blogue!
Ah oui, ce blogue parle surtout de finances. L’an passé j’ai récolté pour une valeur modeste, mais réalistement calculée, de 171$.
Cette année, j’en suis déjà à 81$ (laitues, épinards, pois, betteraves, roquette, un peu de haricots), alors que les récoltes productives de haricots, pruneaux, zucchini et de tomates ne sont pas débutées. Ça augure bien!
T’as l’air bien installé avec une belle.maison récente sur un beau grand terrain bien emménagé! 🙂 et c’est la retraite dans 1 dodo!!!
Je t’envie! Tu as travaillé fort pour y arriver et ton projet arrive à l’aboutissement.
Beau potager by the way!
En quoi as-tu fait tes « raised beds »?
En meleze? On n’a pas le meme Rona! Et du vrai 2″ en plus! 🙂
Et ça dure longtemps?
Je viens d’en fabriquer en… hummm était-ce du pin, du sapin ou autre chose… en 1 3/4. Je me demande quelle durée de vie ils auront et si je devrais les capper au moins en dessous et à l’intérieur. Et si oui, avec quoi? Je ne veux pas contaminer mon sol.
Mes précédents étaient en épinette (ce qu’on trouve normalement chez Rona).. ça a duré environ 5 ans, mais à la fin je pouvais défaire les bordures avec mes mains. J’ai acheté du mélèze rough directement d’une scierie, ça revenait moins cher que du 2×10″ de chez Rona, et le mélèze est supposé résister à la pourriture, un peu comme le cèdre. Ce n’est pas un bois particulièrement recherché car ça tord en séchant, contrairement au cèdre. Donc c’est parfait pour cette utilisation où on s’en fiche un peu.
Mais la résistance à la pourriture n’est pas certaines, apparemment que ça dépend beaucoup des conditions où poussait le mélèze. Bref, on va voir 🙂
Je ne pense pas que tu puisses les protéger. Ça n’empêchera pas le bois d’absorber l’eau par cappilarité tu pourrais même empêcher le bois de respirer.
Une chose que j’avais envisagée avant de tomber sur l’idée du mélèze était d’utiliser des blocs de béton creux de 4″ http://www.canac.ca/fr/product/materiaux/maconnerie/blocs-de-beton-briques/bloc-de-beton-creux-br-4-po_14170.aspx j’ai vu des gens remplir les trous de terre et y faire pousser des fines herbes. Je n’ai pas étudié la question pour connaître la résistance au gel, etc. mais je crois que ça peut marcher si on aime l’esthétique un peu moins standard.
Ouff juste 5 ans…
Mon pere a fait ca avec des blocs de beton (plus larges que ceux là). Le look est « bof ». Je trouvais que ça faisait BS…
Mais 5 ans ça me revient à 10$ par année par bac pour le pin de chez Rona… c’est pas si pire. Mais le beton serait plus économique.
Le meleze est une tres bonne idee. J’aurais du checker avec une scierie. Meme le cedre brut dans une scierie doit etre a un prix raisonnable.
Pour le « capping » je pensais juste capper l’interieur et le bas (ce qui est en contact avec la terre). Le haut et l’autre côté seraient à l’air libre. Mais caper avec quoi? Du plastique 6 millieme? Jai peur que ça se décompose dans la terre (lentement mais quand meme…).
« Pour augmenter la durabilité du bois, tapissez l’intérieur des boîtes soit avec une toile géotextile imperméable, soit avec un film de polyéthylène. »
MrJack,
Merci pour l’article.
C’est ça je disais… du plastique 6 millième (ou polythene ou polyethilene si on veut l’appeler ainsi) mais il me semble que ça se désagrège dans la terre au fil du temps… j’ai pas trop envie de manger du résidu de plastique assimilé par des légumes. 🙂 peut-être qu’en améliorant le drainage sous les points de contact en mettant 3-4″ de pierre 3/4 net je pourrais améliorer la durabilité… mais bon. 🙂
Ou fais comme moi: assume 🙂 J’ai mis mes vieilles planches pourries au fond et mis la terre par dessus.. ça va se décomposer lentement et peut-être jouer un rôle de compost. Si tu mets du polythene, j’imagine que c’est plus gossant s’en débarasser et tu vas peut-être gagner juste un an avec ça. L’ami qui m’a conseillé le mélèze dit que les siens commencent à peine à pourrir après 5-6 ans et pas toutes les planches sont affectées. La prochaine fois 🙂
Très beau potager ! Avec pleins de belles variétés, j’adore ! Pour les haricots mauves, oui, malheureusement ils changent de couleur :(. Je trouve leur couleur tellement belle !! Sinon pour les pruniers, j’en ai 2 dans ma cour et on m’a dit qu’ils produisent un an sur deux, ce qui semble vrai car je n’ai peu de fruit comparé à l’an passé ou l’arbre croulait sous le poids des prunes.
Ah celui-ci semble vouloir produire encore cette année, c’est un rebelle 😉 Mais il ne l’avait pas fait l’année précédente et cette année sera beaucoup plus modeste.
Personnellement je n’ai pas vraiment d’intérêt car on quitte souvent les fins de semaine et qu’arrive-t-il si on part en voyage et il semble toujours avoir une espèce de bibitte de l’asie ou une marmotte du quartier d’à côté qui vient tout scrapper mais bon…!
Je suis curieux, à tous ceux qui font un jardin, vous le faites exclusivement par passion et pour l’expérience? En comptant les matériaux, le temps passé à jardiner et magasiner et à la limite l’espace nécessaire qu’on pourrait réduire (sur lequel on paie des taxes foncières), 170$ de récolte me semble effectivement très modeste.
Si je demande c’est que je pensais qu’on pouvait au moins réaliser quelques centaines de dollars d’économie et malgré ce qui me semble une bonne taille de jardin, ça ne semble pas être le cas?
J’imagine que ça dépend de la manière de calculer la valeur… personnellement j’essaie d’être réaliste et je calcule en fonction du prix non biologique (même si mon jardin est bio) au moment de la récolte… qui es souvent le moment où les légumes sont donnés à l’épicerie. Je sous-évalue aussi l’abondance.. j’essaie de calculer en réalité l’économie réelle sur mon panier d’épicerie, ce qui n’est pas évident.
Mon potager demeure relativement petit si je compare aux gros jardins de campagne que faisaient mes grands-parents ou certains oncles et tantes qui habitaient en région, ça demeure un petit jardin de ville..
Pour répondre à l’autre question, je le fais essentiellement pour le plaisir de voir les affaires pousser.. je n’ai pas trop de problèmes de bibittes ou autres. Partir en voyage n’est pas nécessairement un problème, je reviens d’un départ de 8 jours et j’ai laissé le potager seul à lui-même.. suffit de bien arroser avant de partir. Je pense que le risque est surtout en début de saison, au moment des semis, beaucoup plus fragiles à la sécheresse et aux insectes.
T’as l’air bien installé avec une belle.maison récente sur un beau grand terrain bien emménagé! 🙂 et c’est la retraite dans 1 dodo!!!
Je t’envie! Tu as travaillé fort pour y arriver et ton projet arrive à l’aboutissement.
Beau potager by the way!
En quoi as-tu fait tes « raised beds »?
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Des madriers rough en mélèze, donc du 2″x10″, mais du vrai 2″ 🙂
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En meleze? On n’a pas le meme Rona! Et du vrai 2″ en plus! 🙂
Et ça dure longtemps?
Je viens d’en fabriquer en… hummm était-ce du pin, du sapin ou autre chose… en 1 3/4. Je me demande quelle durée de vie ils auront et si je devrais les capper au moins en dessous et à l’intérieur. Et si oui, avec quoi? Je ne veux pas contaminer mon sol.
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Mes précédents étaient en épinette (ce qu’on trouve normalement chez Rona).. ça a duré environ 5 ans, mais à la fin je pouvais défaire les bordures avec mes mains. J’ai acheté du mélèze rough directement d’une scierie, ça revenait moins cher que du 2×10″ de chez Rona, et le mélèze est supposé résister à la pourriture, un peu comme le cèdre. Ce n’est pas un bois particulièrement recherché car ça tord en séchant, contrairement au cèdre. Donc c’est parfait pour cette utilisation où on s’en fiche un peu.
Mais la résistance à la pourriture n’est pas certaines, apparemment que ça dépend beaucoup des conditions où poussait le mélèze. Bref, on va voir 🙂
Je ne pense pas que tu puisses les protéger. Ça n’empêchera pas le bois d’absorber l’eau par cappilarité tu pourrais même empêcher le bois de respirer.
Une chose que j’avais envisagée avant de tomber sur l’idée du mélèze était d’utiliser des blocs de béton creux de 4″ http://www.canac.ca/fr/product/materiaux/maconnerie/blocs-de-beton-briques/bloc-de-beton-creux-br-4-po_14170.aspx j’ai vu des gens remplir les trous de terre et y faire pousser des fines herbes. Je n’ai pas étudié la question pour connaître la résistance au gel, etc. mais je crois que ça peut marcher si on aime l’esthétique un peu moins standard.
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Ouff juste 5 ans…
Mon pere a fait ca avec des blocs de beton (plus larges que ceux là). Le look est « bof ». Je trouvais que ça faisait BS…
Mais 5 ans ça me revient à 10$ par année par bac pour le pin de chez Rona… c’est pas si pire. Mais le beton serait plus économique.
Le meleze est une tres bonne idee. J’aurais du checker avec une scierie. Meme le cedre brut dans une scierie doit etre a un prix raisonnable.
Pour le « capping » je pensais juste capper l’interieur et le bas (ce qui est en contact avec la terre). Le haut et l’autre côté seraient à l’air libre. Mais caper avec quoi? Du plastique 6 millieme? Jai peur que ça se décompose dans la terre (lentement mais quand meme…).
Je vais laisser ça comme ça et on verra.. 🙂
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http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/250604/carrement-facile-le-potager-en-carres
« Pour augmenter la durabilité du bois, tapissez l’intérieur des boîtes soit avec une toile géotextile imperméable, soit avec un film de polyéthylène. »
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MrJack,
Merci pour l’article.
C’est ça je disais… du plastique 6 millième (ou polythene ou polyethilene si on veut l’appeler ainsi) mais il me semble que ça se désagrège dans la terre au fil du temps… j’ai pas trop envie de manger du résidu de plastique assimilé par des légumes. 🙂 peut-être qu’en améliorant le drainage sous les points de contact en mettant 3-4″ de pierre 3/4 net je pourrais améliorer la durabilité… mais bon. 🙂
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Ou fais comme moi: assume 🙂 J’ai mis mes vieilles planches pourries au fond et mis la terre par dessus.. ça va se décomposer lentement et peut-être jouer un rôle de compost. Si tu mets du polythene, j’imagine que c’est plus gossant s’en débarasser et tu vas peut-être gagner juste un an avec ça. L’ami qui m’a conseillé le mélèze dit que les siens commencent à peine à pourrir après 5-6 ans et pas toutes les planches sont affectées. La prochaine fois 🙂
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En effet! C’est faite c’est faite comme on dit! 🙂
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Wow, c’est la jungle!
Bonnes récoltes!
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Très beau potager ! Avec pleins de belles variétés, j’adore ! Pour les haricots mauves, oui, malheureusement ils changent de couleur :(. Je trouve leur couleur tellement belle !! Sinon pour les pruniers, j’en ai 2 dans ma cour et on m’a dit qu’ils produisent un an sur deux, ce qui semble vrai car je n’ai peu de fruit comparé à l’an passé ou l’arbre croulait sous le poids des prunes.
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Ah celui-ci semble vouloir produire encore cette année, c’est un rebelle 😉 Mais il ne l’avait pas fait l’année précédente et cette année sera beaucoup plus modeste.
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Personnellement je n’ai pas vraiment d’intérêt car on quitte souvent les fins de semaine et qu’arrive-t-il si on part en voyage et il semble toujours avoir une espèce de bibitte de l’asie ou une marmotte du quartier d’à côté qui vient tout scrapper mais bon…!
Je suis curieux, à tous ceux qui font un jardin, vous le faites exclusivement par passion et pour l’expérience? En comptant les matériaux, le temps passé à jardiner et magasiner et à la limite l’espace nécessaire qu’on pourrait réduire (sur lequel on paie des taxes foncières), 170$ de récolte me semble effectivement très modeste.
Si je demande c’est que je pensais qu’on pouvait au moins réaliser quelques centaines de dollars d’économie et malgré ce qui me semble une bonne taille de jardin, ça ne semble pas être le cas?
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J’imagine que ça dépend de la manière de calculer la valeur… personnellement j’essaie d’être réaliste et je calcule en fonction du prix non biologique (même si mon jardin est bio) au moment de la récolte… qui es souvent le moment où les légumes sont donnés à l’épicerie. Je sous-évalue aussi l’abondance.. j’essaie de calculer en réalité l’économie réelle sur mon panier d’épicerie, ce qui n’est pas évident.
Mon potager demeure relativement petit si je compare aux gros jardins de campagne que faisaient mes grands-parents ou certains oncles et tantes qui habitaient en région, ça demeure un petit jardin de ville..
Pour répondre à l’autre question, je le fais essentiellement pour le plaisir de voir les affaires pousser.. je n’ai pas trop de problèmes de bibittes ou autres. Partir en voyage n’est pas nécessairement un problème, je reviens d’un départ de 8 jours et j’ai laissé le potager seul à lui-même.. suffit de bien arroser avant de partir. Je pense que le risque est surtout en début de saison, au moment des semis, beaucoup plus fragiles à la sécheresse et aux insectes.
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